La basse vision reste encore méconnue, alors qu’elle touche des millions de personnes en France. Derrière ce terme se cachent des réalités très concrètes : perte d’autonomie, isolement, difficultés au quotidien.

Pourtant, des solutions existent. 

Emmanuelle Koenig, responsable commerciale basse vision chez Essilor Solutions prend la parole sur le sujet :  

La basse vision est un sujet qui touche beaucoup plus de monde qu’on ne le pense ! En France, près de 1,7 million de personnes seraient déficientes visuelles, soit environ 2,9% de la population. Et avec le vieillissement de la population, ce chiffre pourrait tripler d’ici 2050.

Comment définir la basse vision ? 

On parle de basse vision lorsqu’une personne, même après correction optique ou intervention chirurgicale, présente une acuité visuelle inférieure à 3/10 au meilleur œil, ou un champ visuel réduit à moins de 20 degrés. Les personnes atteintes de pathologies type DMLA, glaucome,… sans grosse chute d’acuité visuelle sont également intégrées dans cette définition. Cela inclut donc des profils très variés avec des besoins visuels très spécifiques.

Quels sont aujourd’hui les principaux défis pour assurer une prise en charge efficace des personnes malvoyantes, et comment les professionnels peuvent-ils mieux collaborer pour y répondre ? 

La basse vision a un impact direct sur l’autonomie des personnes concernées et dégrade significativement leur qualité de vie au quotidien. Il est donc primordial de pouvoir accompagner ces personnes avec une prise en charge adaptée. Une collaboration entre les 3 O (Ophtalmologistes, Orthoptistes, Opticiens) est essentielle. Ensemble, ils assurent une prise en charge humaine, coordonnée et efficace de la personne souffrant de déficience visuelle. On constate cependant que la pratique de la basse vision par les opticiens reste encore marginale en France. L’un des freins majeurs, c’est le manque de formation spécialisée dans les équipes. Beaucoup d’opticiens ne se sentent pas suffisamment préparés pour accompagner un client malvoyant. Et puis, il faut être honnête : cette activité est souvent perçue comme chronophage. La prise en charge demande du temps, des essais de matériel, parfois même du prêt d’équipement ou des visites à domicile. Enfin, il y a aussi un problème de visibilité : la demande semble faible, mais surtout parce que les personnes malvoyantes ne savent pas toujours vers qui se tourner.

Quels produits et services proposez-vous pour répondre à ces besoins ?

Pour répondre à la problématique d’expertise et de montée en compétence des opticiens, nous avons développé la formation LEONARDO, en présentiel sur deux jours. Elle est conçue pour les opticiens souhaitant développer une expertise solide dans ce domaine. 

Concernant les produits, nous nous appuyons sur des marques fortes (Essilor, Humanware, Multilens, Schweizer, Daylight…) pour proposer une gamme complète composée de filtres, lampes, loupes, aides électroniques… Pour accompagner nos clients opticiens, nous proposons des solutions de dépôt-vente et de location. L’idée, c’est de permettre aux opticiens d’avoir ces aides en magasin, de les faire tester, et de créer un vrai espace dédié à la basse vision. C’est un vrai plus pour le malvoyant… et pour le professionnel ! Grâce à des professionnels engagés et des solutions innovantes, il est possible d’améliorer significativement le confort et l’autonomie des personnes malvoyantes. EssilorLuxottica s’engage dans cette démarche, avec passion et expertise pour permettre aux personnes déficientes visuelles de voir autrement, vivre pleinement.

Essilor Solutions vous accompagne pour développer votre activité :

• Une équipe dédiée pour vous conseiller par téléphone au 0 979 990 310 ou par tchat sur  notre site essishop.fr
• 25 commerciaux pour une couverture nationale et un accompagnement de proximité
• Un site web pratique pour passer vos commandes (hors verres RX) en quelques clics
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